mardi 11 décembre 2012

Voici la révision non officielle



Nous nous sommes demandés si nous devions publier ce que vous recevrez du MELS dans quelques jours ou la semaine prochaine.

Pourquoi serions-nous les seuls avec quelques privilégiés à savoir ce qui se passe?
Ce serait injuste.

De toutes façons, si nous avons ce document entre les mains c'est qu'on a bien voulu nous le rendre accessible. 

En fait, la moindre semaine de réflexion supplémentaire est nécessaire à tous.
Le MELS est apparemment pressé, mais nous, nous avons besoin de temps.

Nous sommes dans l’avant-dernière semaine de cours, si ce texte arrive la semaine prochaine, il ne restera que quelques jours avant les fêtes. 
Mauvais «timing».

Nous sommes déjà dans un horaire compressé pour certains d’entre nous.

C’est bien peu de temps avant la mi-juin pour concocter un programme, des profils, une grille, des cours, etc. pour une future publication à distribuer à nos futurs étudiants aux prochaines portes ouvertes de l’automne 2013.
Nous n’avons pas de temps à perdre.
Donc.
Le voici disponible pour que tous nous puissions l’analyser dès maintenant. 
Et nous préparer. 

Sur le site de Parleprofdoc sous l'onglet du 30 novembre.

N'oubliez pas que ce document n'est pas officiel.
Le document officiel vous parviendra du MELS.
Nous le rendrons aussi disponible sur le même site. 




5 commentaires:

  1. Ce qui est encore plus saisissant dans ce projet du MELS c'est que, tel que décrit, son implantation facultative se ferait en automne 2013 (???) et de façon obligatoire en 2014.
    Alors y'a-tu quelqu'un au MELS qui peut m'expliquer comment on peut implanter un tel programme en automne 2013 ? Dans le monde l'éducation, c'est demain matin. Je trouve ça... (ma mère m'a bien élevé et appris de ne pas jurer ou médire, surtout pas en public ....
    Ici le capitaine Haddock me serait utile avec sa langue colorée.)

    Alors... rendons ça facultatif en 2014 et obligatoire en 2015 et ça sera équitable et faisable. Avec tout le travail que ce projet de réforme implique et exige, je trouve que le MELS exagère sachant très bien que personne ne peut implanter ça de façon intact en septembre prochain... et qu'aucun essai ni période d'adaptation ne sera mis en vigueur pour nous éclairer. Le MELS aurait m^me intérêt à connaître les difficultés rencontrés par des cégeps en essai.

    J'ai vraiment l'impression que l'on est très pressé de régler ça, coute que coûte, sans égard aux conséquences. Pourquoi un tel empressement ?

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    1. Lorsque j'ai abordé cette question avec Alexandre Paré au terme de la dernière réunion du comité des enseignants (l'hiver dernier), il m'a laissé entendre que l'implantation facultative hâtive avait en fait pour objectif de répondre au désir d'un petit collège privé qui n'offre pas encore Arts et lettres mais le souhaite, donc qui n'a rien à modifier d'un programme pré-existant, ce qui simplifie sa tâche, d'autant que sa nature privée le libérerait de certaines procédures internes.

      Du coup, c'est l'implantation obligatoire qui devient la seule cible réelle pour l'ensemble des cégeps. Ça demeure court, j'en conviens, mais pas impossible.

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  4. N'ayant jamais joué dans une révision de programme, j'évalue difficilement.
    Mais tout de même Luc, si la tâche n'est pas impossible, elle sera particulièrement difficile dans les conditions actuelles.
    Nous vivons des sessions compressées, pour encore une autre session sinon deux, pour ceux qui ont vécu la grève. D'autre part, par comparaison le programme Arts visuels (dont la révision vient à peine d'être signée) subit-il les mêmes urgences d'implantation? C'est vraiment une interrogation.
    Enfin, je suis surpris de voir que le MELS réponde aussi généreusement au désir d'un seul collège privé, contre qui je n'ai absolument rien.
    Le MELS est peut-être plus accueillant que je ne le pense.

    Il faut dire que nous n'avons encore rien demandé.
    Il faudrait peut-être le faire.
    J"imagine sans peine qu'une demande de 20 ou 30 cégeps réunis sous une même date d'implantation obligatoire serait très favorablement accueillie.

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